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Las Cataratas de Iguazu : avec nous le déluge (23 au 25 juin 2013)

Départ pour  Foz de Iguaçu vers 22h (le 22 juin), toujours en bus, pour arriver le lendemain à 10h au lieu de 7h30 (retard ou mauvaise compréhension de notre part?? On ne le saura jamais!) On prend alors un collectivo (bus urbain), puis un second pour Puerto Iguazu, le côté argentin des chutes. Ce dernier nous laisse à la frontière brésilienne avec un ticket en main pour prendre le prochain bus. Un couple d’argentins descend avec nous, on attend ensemble un bon moment le 2ème bus, mais il n’arrive pas…. Les argentins ayant un avion à prendre, ils nous proposent de prendre un taxi avec eux. N’ayant pas encore fait de change en pesos, ils nous offrent gentiment la course. Bon 1er contact avec les argentins!!

On arrive donc à la pousada Timbo bien plus tard que prévu, du coup on fera les chutes demain seulement. Nous commençons donc à découvrir Puerto Iguazu sous la pluie. Une fois de plus, on a de la chance sur les logements, la chambre est simple mais convenable et l’accueil très sympa.

Après une bonne nuit de sommeil Vincent se lève bloqué du dos.. Vince the warrior prendra sur lui, vamos a las cataratas!

Minute culturelle : il est important de savoir que Iguazu signifie en langue guarani « grandes eaux ». Et nous, quand on vit les choses on les vit pleinement! Les grandes eaux sont bien là : il pleut des cordes!

La fille de l’accueil ayant pitié de nous, elle nous prête des ponchos de pluie pour la journée, une dépense en moins, c’est toujours ça de pris.

Malheureusement içi il pleut sans cesse depuis 15 jours et deux des spots « phares » du site ne sont pas accessibles. Sniffff on ne verra pas les gorges du diable. Nous entamons tout de même notre balade au travers de la foret et découvrons les autres points de vues tout en croisant des petits singes et des coaties (pas de photo, ils sont trop pressés de se réfugier à l’abri).

Un grand merci à Philippe et Valentin qui nous on conseillé le super appareil photo incassable et watterproof qui en ces moments humide est indispensable. Et un grand merci aussi aux potes qui l’on offert à Vincent pour son anniversaire.

L’endroit est juste incroyable malgré les pluies diluviennes. A cause des fortes précipitations des derniers jours, les chutes prennent une couleur rouge assez surprenante et la puissance des courants en est d’autant plus violente. Peu de mot pour le décrire, regardez les photos qui malheureusement ne traduisent pas 1/100eme du ressenti. 4h de visite passées et trempés comme des souches, on retourne se mettre au chaud et surtout au sec à l’hôtel.

Avant d’aller dîner, on passe dans un cambio pour faire du change.  tout d’abord il nous propose 6,5 pesos pour 1euro, puis après lui avoir dit qu’on reviendrait demain il va voir quelqu’un dans l’arrière boutique et nous propose 8,5 pesos!!  Sachant que le cours officiel est à 7,02…. On ne comprend rien! Surtout le côté « chiffre » de Vincent qui n’en reviens toujours pas!

Le jour suivant, le Brésil nous manque déjà, on y retourne…. juste pour la journée. Les points de vue des chutes du côté brésilien sont plus larges que du côté argentin. La pluie ne s’arrête toujours pas, le fleuve est déchainé. C’est à la limite de se demander à quel moment ça va déborder!



On apprendra d’ailleurs par la suite, que les parcs ont été complètement fermés le lendemain pour des raisons de sécurité et plusieurs routes coupées…

 

Normalement IGUAZU c’est ça  !!!

Iguazu_Argentine_Paysage

 

5 réponses sur « Las Cataratas de Iguazu : avec nous le déluge (23 au 25 juin 2013) »

Excellente idée d’avoir fait les 2 côtés des chutes (tout le monde ne le fait pas…) car, en dehors du fait de changer de pays ça montre 2 visions très différentes de ce magnifique endroit 100 % nature.
Pas de bol pour la pluie mais vous avez vu les chutes avec une couleur bien particulière du coup, ça compense un peu 😉
Mais on voit qu’il y avait gavé d’eau, je comprends pourquoi quelques spots avaient été fermés (sans doute les gorges du diable et la partie tout en haut avec les pontons qui passent au-dessus de l’eau, ils avaient d’ailleurs été arrachés par la force de l’eau il y a quelques années).
On se sent rikiki au milieu de tout ça et je confirme que le rendu des photos est bien loin du ressenti en vrai mais vos photos sont impressionnantes !

Merci encore pour le récit et les photos (depuis le début) et bravo de vous « tenir » à ce blog 🙂

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